10.11.2022
Simona Helperin, directrice générale adjointe du ministère israélien des Affaires étrangères, chef du département d’Eurasie et Balkans occidentaux, et Mikhal Herchkovits, directeur du département d’Asie centrale et du Caucase, qui ont visité le musée de génocide des Arméniens il y a deux jours, ont également visité, le 10 novembre, le musée de génocide des Arméniens, accompagnés du vice-ministre des Affaires étrangères de la RA Mnatsakan Safarian, de l'ambassadeur de la RA en Israël Arman Hakobyan, de l'ambassadeur d'Israël auprès de la RA Yoel Lioni et du consul honoraire d'Israël en Arménie Achot Chakhmouradian.
Haroutioun Maroutian, directeur du Musée-Institut de génocide des Arméniens, a accueilli les invités et a présenté l'histoire de la création du complexe commémoratif. Il a également évoqué les trois khatchkars placés sur le territoire de Tsitsernakaberde à la mémoire des Arméniens morts lors des massacres organisés par le gouvernement azerbaïdjanais dans les villes de Soumgait, Kirovabad (Gandzak), Bakou au siècle dernier dans la région et les histoires des cinq combattants de la liberté enterrés devant le Mur commémoratif pendant la guerre d'Artsakh, soulignant le lien entre ce qui s'est passé et le génocide des Arméniens.
Les membres de la délégation d'Israël ont déposé des fleurs près du feu éternel et ont observé une minute de silence à la mémoire d'un million et demi de victimes innocentes du génocide des Arméniens.
Haroutioun Maroutian a accompagné les invités près du Mur commémoratif derrière lequel sont rassemblées les reliques des personnalités publiques, politiciens et missionnaires étrangers qui ont élevé leur voix de protestation contre le génocide des Arméniens commis par le gouvernement turc. Se référant ici au livre "Les quarante jours de Moussa dagh" de Franz Werfel, un écrivain autrichien d'origine juive, M. Maroutian a noté que certains chercheurs juifs ont comparé la résistance des Arméniens sur le mont Moussa et la résistance juive dans les camps de concentration nazis. Il a également mentionné que les contemporains utilisaient le terme « Holocauste » pour désigner les massacres d’Arméniens à la fin du XIXe et au début du XXe siècle dans l'Empire ottoman, des décennies avant le génocide des Juifs.
A la fin de la visite, Haroutioun Maroutian, directeur du MIGA, a présenté à Mme Simona Helperin l'un des numéros de la revue scientifique en anglais de "International Journal of Armenian Genocide Studies".