Le parc commémoratif ou la sapinière a été créé en 1997, devenant un élément à part entière du Mémorial de génocide arménien.
Le sapin est considéré comme un arbre d'éternité. Ce n'est pas donc par hasard qu'on a décidé, il y a environ 20 ans, de créer un parc de la mémoire où environ 200 arbres poussent actuellement. Malgré les conditions défavorables de la région, les sapins poussent grâce au soin quotidien et deviennent luxuriants, portant un conseil spécifique.
Depuis la déclaration de l’indépendance de la République d'Arménie en 1991, la visite officielle des
délégations de différents pays au Mémorial de génocide arménien devient une tradition, et depuis le 16 mars 2002, l’ordre de ces visites est établi par la loi sur le service de protocole d’État de la RA. La visite au Mémorial de génocide arménien fait partie intégrante du protocole d’État, avec le consensus des parties.
Selon le protocole d’État de la RA, l’ordre du jour pour les délégations qui se rendent à Erevan lors d’une visite officielle est le suivant : rendre hommage à la mémoire des victimes du Génocide arménien en mettant des fleurs ou des gerbes au mémorial, visiter le musée, rédiger un message dans le livre d’or des dignitaires et planter des sapins dans le parc commémoratif.
Des présidents de nombreux pays, des chefs religieux, des présidents parlementaires, des porte-paroles, des députés, des membres de gouvernement, des membres des organisations internationales, de fameux scientifiques, des personnalités culturelles de renommée mondiale, des bienfaiteurs qui ont visité le Mémorial de génocide arménien, ont planté un sapin dans le parc commémoratif, exprimant ainsi leur traitement à l’égard de la mémoire des victimes du génocide arménien.
Le sapin planté dans le parc commémoratif lie le visiteur avec le lieu, la hauteur de Tsitsernakaberd. Ces gens ne manquent pas l’occasion de visiter le mémorial et d’arroser les sapins plantés par eux-mêmes lors de leur nouvelle visite en Arménie.
Le parc commémoratif est également d'un grand intérêt pour les touristes qui s’y promènent et prennent connaissance des inscriptions situées à côté des sapins.
Dans le parc commémoratif se trouvent aussi les sapins des missionnaires, des descendants de personnalités étrangères, qui se sont engagés à préserver et à promouvoir l'identité arménienne pendant les années du génocide arménien et qui sont maintenant reconnus et honorés comme des bienfaiteurs.
Le premier arbre du parc commémoratif daté 1997, a été planté par le sénateur américain Robert Dol à la mémoire du chirurgien arméno-américain Hambar Kélékian, qui a survécu au génocide arménien.
Le parc commémoratif, qui a pour mission de préserver le souvenir et la mémoire, porte également un conseil pédagogique.
Ce territoire couvert de sapins est devenu un lieu de mémoire et d’hommage unique, aussi fournit-il de l’oxygène à la capitale avec le reste de la zone verte du parc de Tsitsernakaberd et a une importante signification écologique.
Le territoire est assez vaste, d'où la nécessité d'un soutien supplémentaire en ressources financières et humaines pour les soins.
La rubrique a été préparée par Arévik Avétissian
Chef du département des relations extérieures et des médias de la fondation MIGA
La fondation « Musée-institut de génocide arménien » présente une liste de plaques commémoratives de sapins plantés dans le parc commémoratif avant le 1er janvier 2019. La liste a été dressée par Narinée Hakobian, collaboratrice scientifique adjointe du département des mémorandums, des dossiers et de la presse de la fondation « Musée-Institut de génocide arménien ».
Parc commémoratif, photos