Le musée du génocide arménien a ouvert ses portes en 1995, à l’occasion de la commémoration du quatre-vingtième anniversaire du génocide. L’architecture du Musée, réalisée par les architectes S. Kalashian, A. Tarkhanyan et le sculpteur F. Araqelyan, est dotée d’un style unique.
En dix ans d’activité, le musée a accueilli de nombreux visiteurs - des écoliers, des collégiens et un nombre sans précédent de touristes venus d’Arménie ou de l’étranger.
Le musée propose des visites guidées en arménien, russe, anglais, français et allemand.
La République d’Arménie a intégré la visite du Musée du Génocide Arménien à son protocole diplomatique et ainsi de nombreuses délégations officielles étrangères ont déjà visité le musée. Parmi elles, on retrouve le pape Jean-Paul II, le président de la Fédération Russe V. Poutine, le président de la République Française J. Chirac, et bien d’autres personnalités politiques et sociales.
Ce bâtiment impressionnant à deux étages est juché à flanc de colline, comme pour ne pas nuire à la présence imposante du Complexe commémoratif du Génocide. Le toit du musée est plat et couvert de dalles en béton. Le musée donne sur une vue panoramique de la vallée et du majestueux Mont Ararat.
Le premier étage du musée est souterrain et abrite les bureaux de l’administration, de l’ingénierie et de la maintenance ainsi que la salle Komitas, d’une capacité de 170 personnes. On y trouve aussi les salles de stockage des artefacts et des objets scientifiques du musée, une bibliothèque et une salle de lecture. L’exposition du musée occupe au deuxième étage un espace d’environ 1000 mètres carrés composé de trois salles et d’une galerie extérieure.
Le Mémorial du génocide immortalise symboliquement les victimes innocentes du premier génocide du 20ème siècle. La mission du Musée du Génocide est fondée sur la conviction que la compréhension du génocide arménien constitue un pas important pour empêcher que des tragédies semblables se reproduisent à l’avenir, en accord avec l’idée que ceux qui oublient le passé sont condamnés à le répéter.
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