13.05.2022
Les participants de la conférence internationale, évaluant de nouveau l'expérience du passé et l'enseignement de l'histoire du génocide des Arméniens afin de :
- conserver la mémoire historique, de la présenter à différentes tranches d'âge selon la méthodologie,
- cristalliser les principaux éléments de l'identité arménienne,
- éduquer un citoyen responsable qui tire des leçons du génocide des Arméniens,
- clarifier les orientations de valeur de la société dans la question de la mémoire du génocide des Arméniens, comparer les valeurs du passé et du présent,
- surmonter les complexes de la mémoire, les nuances traumatiques, relier leurs éléments émotionnels aux perceptions de valeur de l'identité, tirer une énergie positive des leçons du génocide des Arméniens,
- développer la pensée critique des élèves et des étudiants,
jugent nécessaire
d'organiser un cours sur « Les problèmes du génocide des Arméniens », dans les établissements d'enseignement général et supérieur,
mettant l'accent sur :
1. La culture de la violence dans l'Empire ottoman (massacre, épuration ethnique, assimilation, déportation) comme condition préalable à de nouveaux génocides.
2. L'idéologie du parti criminel - le turquisme (panturquisme), établissant des parallèles avec le nazisme et d'autres idéologies extrémistes qui ont conduit au génocide.
3. La résistance armée des Arméniens pendant les années du génocide des Arméniens, les "manifestations de courage" de la volonté de liberté.
4. Formes de la résistance à mains nues et mécanismes complexes des efforts de sauvetage des victimes et de préservation de l'identité arménienne.
5. La mission de secourir les victimes, les survivants, notamment avec le slogan " un or pour un Arménien", la mise en place de réseaux d'entraide, les activités humanitaires des organisations arméniennes, de l'église et des individus.
6. Le phénomène de survie au génocide au niveau national (formation de la diaspora arménienne, proclamation de la première république d'Arménie) et au niveau individuel (expérience de survivant).
7. Condamnation juridique des génocides, dispositions juridiques internationales relatives à ce crime, reconnaissance internationale, formes de réparations possibles, histoire et expérience des organes enquêtant sur les crimes de génocide, contribuant ainsi à l'augmentation de la reconnaissance juridique de la responsabilité et de l’indemnisation du génocide des Arméniens.
8. L’examination des caractéristiques générales d'autres génocides du XXe siècle en tant que crimes contre l'humanité, ce qui fournira une base pour reconnaître le phénomène, prévenir le génocide et combattre le déni.
9. L’expérience de l'individu pendant le génocide et les choix individuels dans différentes situations
à partir de diverses sources (documents, témoignages de survivants, mémoires) afin de présenter le génocide des Arméniens comme un crime contre l'humanité, un problème universel, avec une méthodologie exhaustive et actualisée.