18.09.2023
Une conférence internationale de trois jours intitulée « CAMPS DE CONCENTRATION PENDANT LES ANNÉES DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS » a été inauguré aujourd'hui dans la salle de conférences du Musée-Institut du Génocide des Arméniens.
Le directeur du MIGA, Haroutioun Maroutian, a eu un discours de bienvenue : « Une conférence sur ce sujet se tient pour la première fois dans la réalité arménienne. Malheureusement, les événements du passé sont toujours d’actualité. Ce qui se passe actuellement en Artsakh nous rappelle le sort des Arméniens dans les camps de concentration pendant le génocide des Arméniens. Cependant, nous espérons que les Arméniens d'Artsakh ne subiront pas le sort d'un génocide dans leur propre pays », a-t-il déclaré. Le président du conseil d'administration du MIGA, Raymond Kévorkian a aussi salué les invités.
La cérémonie d'ouverture de la conférence a été suivie par la cérémonie d'ouverture de l'exposition temporaire intitulée « LE THÈME DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS DANS L’ART » à laquelle a assisté Sourèn Safaryan, président de l'Union des artistes d'Arménie, consultant pour l'organisation de l'exposition, chef du département de dessin de la Faculté du design et des arts décoratifs appliqués, le professeur agrégé Vahe Gasparyan, des artistes célèbres et autres.
La persécution continue des Arméniens en Arménie occidentale et dans d'autres régions de l'Empire ottoman, les massacres hamidiens, le génocide des Arméniens et ses graves conséquences ont été cimentés dans la mémoire collective et historique du peuple arménien. Tout cela a suscité des sentiments et des réflexions profondes, qui trouvent également leur expression dans l'art (beaux-arts, art monumental, musique, théâtre, cinéma, etc.).
De nombreux Arméniens qui ont survécu au génocide des Arménien et ont été dispersés à travers le monde et leurs descendants sont devenus maîtres du pinceau, consacrant de nombreuses œuvres précieuses au thème du génocide. Les couleurs de la douleur nationale se reflétaient dans les œuvres d'éminents peintres arméniens tels que Gevorg Bachinjaghyan, Panos Terlemezyan, Eghiché Tadevosyan, Martiros Saryan, Vano Khodjabekyan, Sargis Khatchatouryan, Archak Fetvadjian, Edgar Shahin, Ervand Kotchar, Hakob Kodjoyan, Levon Touyoundjian, Haroutioun Kalents, Archil Gorki (Ostanik Adoyan), Garzou (Garnik Zouloumyan), Jansem (Hovhannes Semerdjian), Papaz (Hakob Papazyan), Minas Avetisyan, Hakob Hakobyan, Grigor Khadnjyan, Sargis Mouradyan, Sourèn Safaryan, Gayane Khatchatouryan et des dizaines d'autres.
Cette exposition présente les œuvres d'artistes de renommée mondiale et relativement peu connus conservées dans la collection du Musée-Institut du Génocide des Arméniens. Un seul épisode du génocide a été retenu : les œuvres de peintres arméniens et étrangers représentant le processus et les conséquences de l’exode des Arméniens. Les travaux des peintres hongrois Gero Dada, russe Konstantin Istomine, français Jean-Louis Forain, franco-arménien Jean-Pierre Sémerdjian, turco-arménienne Assilva (Silva Arakelyan), libano-arméniens, le belgo-arménien Samvel Aslanyan - Œuvres de Petros), l'artiste du peuple de l'ASSR Sourèn Safaryan et d'autres artistes sont également exposés. Au total, 33 œuvres de 26 artistes sont présentées dans l'exposition, dont 19 peintures et 14 œuvres graphiques.
La conférence internationale et l'exposition temporaire sont réalisées avec le soutien financier de l'Association évangélique arménienne d'Amérique et du Comité de l'enseignement supérieur et de l'Académie nationale arménienne des sciences de la République d'Arménie.
L’exposition durera jusqu’au 20 avril 2024.
