19.09.2024
Après dix mois de blocus, de violences physiques et psychologiques et d'oppression, des décennies de propagande anti-arménienne et de semer la haine, il y a un an, le 19 septembre, à la suite de l'agression militaire de l'Azerbaïdjan, environ 120 000 Arméniens ont été forcés de quitter leur pays, la République d'Artsakh.
Ayant la mémoire claire des violences des années 1900 qui se sont déroulées au cours de plusieurs périodes de l'histoire, entraînant la mort de dizaines de milliers d'Arméniens, tout en réalisant clairement l'intention génocidaire de l'agresseur, les Arméniens d'Artsakh n'ont eu d'autre choix que de quitter leur patrie en quelques jours.
Le blocus de dix mois, qui constituait un acte génocidaire au sens de la Convention pour la prévention et la répression du génocide, visant à créer des conditions de vie susceptibles de conduire à la destruction physique des Arméniens ethniques ou à des dommages physiques aux Arméniens locaux, a été suivi d'un autre crime contre l’humanité : déplacement forcé.
Grâce à une politique claire et cohérente, l’Artsakh arménien a d’abord été dépeuplé, puis a commencé l’élimination de l’identité arménienne du territoire, détruisant et/ou dénaturalisant le patrimoine tangible et spirituel arménien local.
Réaffirmant la résolution adoptée par l'Association internationale des spécialistes du génocide de 2 septembre 2024 sur l'Artsakh, il faut être cohérent dans la protection des droits de l'Artsakh et des Arméniens de l'Artsakh définis par les normes internationales et de soumettre les coupables à la responsabilité pénale internationale.