22.04.2023
Hier, le 21 avril, dans la salle d'exposition temporaire du Musée-Institut du génocide des Arméniens, a été inaugurée la première exposition temporaire de l'année en cours « Melkon ne pourrait pas être Nedjib... Transfert forcé des enfants pendant les années du génocide des Arménien », à laquelle ont participé Nora Arissyan, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République arabe de Syrie en RA et Vazgen Yakubyan, président de l'UGAB en Arménie, Artur Stepanyan, directeur des Archives nationales d'Arménie, Gabriel Tchemberdjyan président de la Fondation Pyunik, Pertchouhi Postaldjyan, fille de Yervand Postaldjian, un des orphelins arméniens de l'orphelinat turc d'Adana, professeurs, étudiants et autres.
Harutyun Marutyan, directeur du MIGA, a souhaité la bienvenue au participants, notant qu'à travers cette exposition, le public verra le visage de l'inhumain du terrible crime contre l'humanité, les épreuves des enfants arméniens pendant le génocide des Arméniens.
Puis la co-auteure de l'exposition, directrice adjointe des travaux scientifiques du MIGA Ph.D. Edita Gzoyan a pris la parole. Dans son discours, elle a remercié ses collègues qui ont participé à la préparation de l'exposition et a noté qu'ils ont eu des moments émotionnels assez difficiles lors de la préparation de cette exposition, car ils ont dû faire face aux histoires cruelles d'enfants arméniens qui se sont retrouvés dans des orphelinats turcs ou des familles islamiques pendant le génocide des Arméniens. Elle a souligné qu'avec les massacres et les déportations, la turcisation forcée des enfants arméniens était un moyen de détruire le peuple arménien.
Ensuite la fille de Yervand Postaljyan, l'un des orphelins arméniens de l'orphelinat turc d'Adana, Pertchouhi Postaldjyan, qui était âgée de quatre-vingt-quatre ans, a pris la parole et a mentionné que bien qu'elle ne se souvienne pas de son père très bien, elle se souvient de son amour sans bornes pour l'Arménie.
Puis la co-auteure de l'exposition, Edita Gzoyan, a présenté l'exposition.
L'exposition temporaire, bilingue (en arménien et en anglais) présente un riche matériel photographique et documentaire dans le cadre de 9 titres. Outre le transfert forcé pendant le génocide des Arméniens, d'autres cas de transfert forcé d'enfants à travers l'histoire sont également présentés sous un titre distinct.
L'exposition est thématiquement unique : un matériel documentaire exclusif est diffusé pour la première fois.
L'exposition sera ouverte jusqu’au mois d'avril 2024.