22.06.2023
Le 22 juin, la délégation conduite par la gouverneure de l'Etat du Kansas, Laura Kelly, a visité le Mémorial de génocide des Arméniens, accompagnée du vice-ministre de la Défense de la République d'Arménie, Arman Sargsyan. Le général de brigade américain Michael Venerdy, commandant de la garde nationale du Kansas, faisait également partie de la délégation américaine.
Edita Gzoyan, directrice adjointe des travaux scientifiques du Musée-Institut de génocide des Arméniens, a accueilli les invités et a présenté l'histoire de la création du complexe commémoratif. Elle a évoqué les histoires des trois khatchkars érigés sur le territoire de Tsitsernakaberde en mémoire des Arméniens, victimes des massacres organisés par le gouvernement azerbaïdjanais dans les villes de Soumgait, Kirovabad (Gandzak), Bakou à la fin du siècle dernier, et les histoires des cinq combattants de la liberté enterrés devant le Mur commémoratif pendant la guerre de l’Artsakh, soulignant que ce qui s'est passé était une continuation du génocide des Arméniens. Edita Gzoyan a également évoqué les aspects historiques et juridiques de la question de l'Artsakh, a présenté les actions et la propagande anti-arméniennes de l'Azerbaïdjan.
Mme Laura Kelly a déposé une gerbe au mémorial de génocide des Arméniens, après quoi les invités ont déposé des fleurs près du feu éternel et observé une minute de silence à la mémoire des victimes innocentes du génocide des Arméniens.
Edita Gzoyan a accompagné les invités près du Mur commémoratif, derrière lequel, dans de niches spéciales sont résumées les reliques des personnalités publiques, politiciens et missionnaires étrangers qui ont élevé leur voix de protestation contre le génocide des Arméniens perpétré par le gouvernement turc. Parlant des activités pro-arméniennes d'Henry Morgenthau, elle a souligné que grâce au travail effectué par Morgenthau, le Comité américain de secours pour le Proche-Orient, le public américain était bien au courant des massacres d'Arméniens dans l'Empire ottoman, et que le la reconnaissance du génocide des Arméniens par les États-Unis était aussi un hommage à la mémoire de ce peuple. La directrice adjointe a présenté l'histoire du Parc de la mémoire aux invités et a mentionné que le premier arbre qui y est daté remonte à 1997 et a été planté par le sénateur américain Robert Dole en mémoire de Hambar Kelekyan, un chirurgien arméno-américain, rescapé du génocide des Arméniens.