31.08.2024
Les Arméniens avaient leur propre école avec des fenêtres lumineuses, deux pièces spacieuses et une pièce-couloir du milieu. Nous sommes allés à l'école dès l'âge de 6 ans. À l'âge de 10 ans, j'ai récité « Tertoundje » (Tristesse) de Douryan sur la scène de l'église.
Sargis Alemyan, village Berdak de Kharberd, né en 1903
Je ne suis allé à l'école qu'un an. Sur la première page du livre figurait une grande croix et l'inscription « Croix, bénis-moi ! ». J'étais heureux, mon cousin Grigor m'emmenait à l'école tous les jours. La première chose qui a attiré mon attention, c’est qu’il n’y avait que des élèves de sexe masculin dans notre école et que les enseignants étaient également des hommes. On ne battait pas les enfants dans notre école. Notre travail consistait à chanter, danser et faire de l'exercice toute la journée.
Garnik Banyan, Kiourin, né en 1910
Une école et église devaient être construits. Tous mes enfants travaillaient. Nous avons apporté de la pierre, du bois, du sable avec nos petites mains et aidé les artisans. Finalement, nous sommes entrés à l'école et avons commencé à étudier l’abécédaire. Notre professeur était une personne gentille, il faisait tout son possible pour nous alphabétiser.
Misak Khralyan, Til, né en 1901
J'avais six ans quand je suis allé à l'école. Ma mère a pendu sur mon épaule un petit sac en tissu coloré, dans lequel étaient placés tous mes articles de papeterie : une tablette de pierre de couleur noire, un ou deux stylos en pierre et un petit livre qui était mon abécédaire. Au printemps, profitant des fenêtres ouvertes, les hirondelles faisaient des nids sur les bords des poutres du plafond de la grande salle de l'école... Bientôt, elles eurent des poussins et les élevèrent.
Hakob Holobikyan, Kharberd, Tcharsandjak, né en 1902
Sur la photo figurent les diplômés avec le directeur Karapet Temichyan du Collège S. Hripsimyants de Broussa, 1912, Maténadaran.
Enseignants et élèves du collège S. Lousavoritch d'Arabkir, 1900.
Archives nationales d'Arménie