Autoportrait
Jansem
Hovhannes Semerdjian (né en 1920)
Jansem est l’une des plus remarquables figures de l'art moderne français.
Hovhannes Semerdjian est né à Selez près de Brusa dans une famille de fileur de soie. En 1922, sa famille s’exile à Salonique en Grêce pour fuir les persécutions. Après la mort de son père en 1931, sa mère décide de l’emmener avec elle en France afin de soigner sa jambe cassée et s’installe à Issy-les-Moulineaux, une ville de la banlieue parisienne.
A Paris, il suit les cours du soir à l'Académie libre de Montparnasse de 1934 à 1936 avant d'entrer à l'École nationale des arts décoratifs dont il ressort diplômé en 1938. Il suit l’enseignement d’artistes renommés comme Brianshon, Legjon et Udon et étudie pendant un an au studio Sabatier.
Il présente sa première toile “Le violoniste” au Salon des Indépendants en 1939. Au début de sa carrière, ses peintures sont empruntes de thèmes nationaux arméniens avec comme titres “Femme arménienne”, “Mariage arménien”, “Funérailles”, etc. Une partie de ses œuvres est à présent exposée au musée d’Art arménien de Paris.
Les thèmes de l’art de Jansem prennent leurs sources dans ses souvenirs d’enfance et dans l’histoire tragique de sa nation. La critique le qualifia de « Chantre des déshérités ».
En 1956, il est élu président du Salon des jeunes artistes. Il remporte le prix Comparaisons à Mexico en 1958. Ses expositions se tiennent à Paris, New York, Chicago, Londres, Tokyo, Rome, Bruxelles, Lausanne, Beyrouth, etc. Il participe à une exposition consacrée à l’art français à Moscou. Les œuvres de Jansem sont à présent exposées dans différents musées d’Europe, des Etats-Unis et des collections privées.
En 1973, Jansem se rend pour la première fois en Arménie.
En 2001, Jansem est invité en Arménie par le président de la République R. Kocharian. Il fait don au Musée-Institut du génocide arménien d’une série de 34 œuvres intitulée “Génocide”.
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